24 octobre 2012



TOUS A L’ASSEMBLEE GENERALE :

Jeudi 25 octobre, 11h, parking EUV


Au CHSCT du 22 octobre, la direction a consulté les cinq mandaté(-e)s sur la restructuration : 4 suppressions de lignes de roulement et en conséquence 2 lignes de réserve qui s’évaporent...

1 vote CFDT pour, 2 votes UNSA abstention,
2 votes CGT contre.

Les militant(-e)s CGT sont resté(-e)s fermes dans leurs principes : pour le maintien de tous les emplois. Qui est agressif ? La direction qui méprise nos conditions de travail, l’emploi et le service public ? Ou les cheminot(-e)s qui essaient de se défendre ?

Les militant(-e)s CGT vont jusqu’au bout de leurs idées et proposent aux cheminot(-e)s de se battre pour la sauvegarde de nos emplois. Est-ce être utopiste ?

Les militant(-e)s CGT pensent que les cheminot(-e)s créent tous les jours la richesse de l’entreprise. A CHAQUE FOIS QUE NOUS NOUS SOMMES BATTUS, NOUS AVONS GAGNÉ :
- Suite à l’augmentation de la charge de travail (chantier des Brotteaux), le débrayage massif des agents d’escale en 2010 avait permis la création de postes.
- La grève du 5 septembre 2011 des agents en gare part dieu avait permis d’imposer plus de création de postes que prévus à l’escale. Ce mouvement a également permis de faire reculer la direction en repoussant le projet de restructuration de l’EUV.


Peut-on accepter, au nom de la rentabilité financière de supprimer du personnel en gare au détriment de nos conditions de travail, alors que la gare est amenée à se développer dans l’avenir avec plus de trains, plus de voyageurs ?

Le fatalisme et la résignation ne servent que la direction.
La lutte collective sert à fédérer les salariés. Nous nous mobiliserons contre chacune des 750 suppressions de postes au commercial du plan social « Vision 2015 ».


Nous invitons tous les cheminots grévistes le 25 octobre à venir en Assemblée Générale RDV à 11h sur le parking pour décider de la suite du mouvement. Piquet de grève dès 7h !



Tous en grève reconductible
pour le maintien de tous les postes !

19 octobre 2010


Les cheminots CGT dénoncent l’attitude de l’Etat !

La manifestation de ce jour à Lyon a une nouvelle fois été un grand succès avec 45 000 participants (un record depuis Juin).

Le Gouvernement doit entendre la contestation qui progresse dans le pays et retirer son projet de loi très largement rejeté dans la population.

Le Secteur CGT des Cheminots de la Région de Lyon appelle les salariés à accentuer la pression sur le Gouvernement par la poursuite de la grève et des manifestations.

Mais nous tenons également à dénoncer l’attitude des forces de police et de la Préfecture du Rhône qui ont multiplié les provocations et qui ont laissé les casseurs extérieurs au mouvement accomplir leur sinistre besogne.

Les rues commerçantes, adjacentes au parcours de la manifestation n’ont pas été protégées. Les casseurs n’ont pas été inquiétés.

A l’inverse, les compagnies de CRS ont été déployées en proximité des manifestants et elles ont, par leurs manœuvres sur la place Bellecour, employé toute leur énergie à briser le cortège et à empêcher que la manifestation se termine dans de bonnes conditions.

Nous condamnons fermement cette attitude des Pouvoirs Publics qui instrumentalisent des éléments extérieurs au mouvement social pour faire un amalgame et discréditer les grévistes.

Nous appelons les salariés à ne pas se laisser abuser et à poursuivre et amplifier la mobilisation en toute sérénité contre la réforme des retraites.

14 octobre 2010

Déclaration de la fédération des cheminots

La fédération CGT des Cheminots est aujourd'hui fondée à dénoncer et à contester les chiffres donnant le pourcentage de grévistes cheminots fournis par la direction SNCF à la presse dans le cadre du conflit social en cours.
En effet, le Fédération CGT des Cheminots peut affirmer de source sure et vérifiée, que la consigne suivante a été donnée aux directions locales SNCF lors des réunions avec les managers et dirigeants avant-hier, le 12 octobre 2010 :

Le nombre de grévistes et le pourcentage afférant doivent etre fournis à la Direction nationale pour transmission à l'Elysée avant toute communication à la presse ou aux organisations syndicales. L'Elysée donnera par la suite les chiffres à communiquer officiellement.

Par conséquent, la Fédération CGT des Cheminots est légitime à condamner et contester la véracité des chiffresconcernant la réalité du nombre de grévistes à la SNCF et ce depuis le 12 octobre.

Cette situation atteste de la mainmise de l'Elysée et de la majorité gouvernementale sur la Direction SNCF à l'instar des injonctions de Xavier BERTRAND (UMP) lors du conflit d'avril 2010 sur les retenues de jours de grève des cheminots.

Les pourcentages officiels étant le fruit d'une manoeuvre politique.

Elle atteste de la fébrilité du gouvernement et de la majorité parlementaire, face à un mouvement social interprofessionnel qui s'amplifie, à l'appui d'une opinion publique favorable, contre le projet de loi portant réforme des retraites.

Cette manoeuvre renforce la détermination de la Fédération CGT des Cheminots à poursuivre la mobilisation pour gegner une réforme des retraites juste socialement et efficace économiquement.


10 octobre 2010

PIQUET DE GREVE


MARDI 12 OCTOBRE 2010



Piquet de grève
sur le parking de la gare a partir de 5h00 !




Assemblée Générale à 9h00



Avant de rejoindre Tous Ensemble la manifestation a 10h30 Place Ambroise courtois (monplaisir)

8 octobre 2010


Fédérations Syndicales des Cheminots
CGT – UNSA – SUD-Rail – CFDT

Retraites, Emploi, Salaires, Fret, Avenir du Service Public
TOUS ENSEMBLE POUR GAGNER !

Les bidouillages sur les chiffres des manifestants et les discours des représentants du Gouvernement n’y changent rien. La journée d’action du 02 octobre a confirmé que la mobilisation s’est installée dans le pays contre le projet gouvernemental et pour une réforme répondant aux enjeux de financement, au maintien de l’âge de départ en retraite et à l’amélioration du niveau des pensions.

Avec à nouveau près de 3 millions de manifestants dont une majorité pour la première fois dans les rues, cette nouvelle initiative, après les journées de grèves et de manifestations du 24 juin, des 07 et 23 septembre, a confirmé l’élargissement de la mobilisation.

Face à un Gouvernement sourd aux exigences exprimées, le mouvement social, soutenu par 71% de la population, doit prendre une nouvelle dimension dans un cadre de mobilisation plus permanent et plus long.

De ce point de vue, les cheminots, en cohérence avec la dynamique revendicative unitaire et interprofessionnelle, doivent s’engager résolument dans la réussite de la nouvelle journée de grèves et de manifestations du 12 octobre 2010.

Dans ce cadre, les Fédérations Syndicales des Cheminots CGT, UNSA, SUD-Rail et CFDT ont unitairement déposé un préavis national de grève reconductible par période de 24 heures à partir du 12 octobre à 00h00.

Elles appellent les cheminots à s’inscrire massivement dans l’action et à se réunir en assemblées générales représentatives dès le 13 octobre au matin, pour décider démocratiquement des suites qu’il faudra donner au mouvement.

Les cheminots doivent adresser, en élevant le rapport de forces dès le 12 octobre, un ultimatum au Gouvernement, mais aussi à la Direction SNCF. Le Fret, l’emploi, les salaires et l’avenir du Service Public sont étroitement liés à l’avenir du régime spécial de retraite des cheminots et sont de véritables préoccupations qui appellent des réponses conformes aux exigences exprimées.

Déterminés, on peut gagner !

TOUS ENSEMBLE, EN GREVE,
Ne battons pas en retraite !

20 août 2010

Gouvernement et Direction SNCF doivent répondre à nos exigences !


Fédérations Syndicales des Cheminots
CGT – UNSA – SUD-Rail – CFDT

Gouvernement et Direction SNCF doivent
répondre à nos exigences !

Mercredi 18 août, les Fédérations Syndicales de Cheminots CGT, UNSA, SUD‐Rail et CFDT se sont réunies pour analyser le contexte politique, économique et social de la période, échanger sur la dynamique revendicative qui a jalonné l’été et engager la nouvelle étape de mobilisation unitaire interprofessionnelle du 07 septembre prochain contre le projet de loi portant la réforme des retraites.

Après la journée d’action du 24 juin qui a donné un caractère exceptionnel à la mobilisation unitaire pour un autre projet concernant le dossier des retraites avec, entre autres, 46% de cheminots en grève, le 13 juillet a constitué une nouvelle étape de mobilisation qui s’est prolongée par un foisonnement d’initiatives revendicatives tout au long de l’été.

Des millions de salariés se positionnent à l’heure actuelle contre un projet de réforme injuste, refusant notamment le report brutal de l’âge de départ en retraite.

Conscient de la montée en puissance du rejet qu’inspire sa politique de rigueur, notamment en matière de retraite, le Gouvernement se lance dans une vaste campagne de diversion par un discours nauséabond au relent de haine et de xénophobie.

Les Fédérations Syndicales de Cheminots CGT, UNSA, SUD-Rail et CFDT condamnent cette opération gravissime qui ne trompera personne et appellent les cheminots à s’inscrire nombreux dans les manifestations du 04 septembre 2010 contreles stratégies de stigmatisation et de discrimination, et pour affirmer leur attachement à la liberté, à l’égalité et à la fraternité.

A la SNCF, la stratégie de la Direction, avec le passage en force au coeur de l’été du schéma directeur Fret, accélère l’abandon du wagon isolé et la fermeture de triages. Cette démarche est inacceptable au moment où les exigences citoyennes s’amplifient pour une autre orientation en matière de transport de marchandises.

Sur l’emploi et le pouvoir d’achat, à l’heure où les chiffres du chômage explosent et où les prix des produits et services de première nécessité s’envolent, il y a urgence à mettre en oeuvre d’autres choix politiques à la SNCF.

Dans le même temps, les ex-apprentis et élèves de la SNCF sont confrontés à des difficultés de validation de leurs trimestres d’apprentissage par la CNAV, leur interdisant de bénéficier de mesures de majoration salariale, obtenues lors de la réforme du régime spécial de retraite de la SNCF fin 2007.

Par conséquent, les Fédérations Syndicales de Cheminots CGT, UNSA, SUD-Rail et CFDT ont décidé de déposer une Demande de Concertation Immédiate (DCI) afin d’obtenir des réponses du Gouvernement et de la Direction SNCF sur les questions concernant les retraites et la situation des ex-apprentis, l’avenir du Service Public Ferroviaire, le Fret, l’emploi et le pouvoir d’achat.

Lucides et mobilisées, les Fédérations Syndicales de Cheminots CGT, UNSA, SUD-Rail et CFDT appellent d’ores et déjà les cheminots à s’inscrire dans les actions du 04 septembre et à se préparer à intervenir massivement par la grève et les manifestations le 07 septembre prochain.

21 juin 2010

REFORME DES RETRAITES : LES CHEMINOTS SONT BIEN CONCERNES


Réforme des Retraites :
LES CHEMINOTS SONT BIEN CONCERNES !
RIEN N’EST JOUE !
IMPOSONS NOS EXIGENCES PAR LA GREVE !

Alors qu’une large majorité des Français est opposée aux mesures envisagées par le Gouvernement, le Ministre du Travail, répondant aux injonctions du MEDEF et utilisant le passage en force à l’approche de la période estivale, a annoncé, le 16 juin, son avant projet de loi confirmant sa volonté d’augmenter l’âge légal de départ à la retraite de 2 ans, et le passage à 41,5 annuités de cotisations.

Ainsi, après une intense période de communication mêlant catastrophisme, mensonges, opposition, faux débats et un simulacre de discussions avec les Organisations Syndicales, le Gouvernement confirme sa volonté de démolir le système de retraite solidaire par répartition.
Utilisant le fatalisme et refusant de s’orienter vers une véritable répartition des richesses, une autre politique de l’emploi et des salaires, le Gouvernement et le Patronat décident de s’attaquer aux droits des salariés, en prolongeant et en amplifiant les logiques des réformes de 1993, 2003 et 2007. Cela se traduira par une baisse significative des pensions, c’est inadmissible !

Loin de vouloir répondre aux enjeux de financement, ces choix idéologiques n’ont comme seuls objectifs que d’affaiblir et de décrédibiliser le système actuel par répartition, pour orienter les salariés, et en particulier les jeunes, vers la capitalisation et les fonds de pension.

CONFIRMATION : Les cheminots sont concernés !

Comme l’avait bien compris la CGT, et contrairement à la communication mensongère de la Direction SNCF visant à démobiliser les cheminots, les régimes spéciaux sont bien impactés par l’avant projet de loi.

L’allongement de la durée de cotisation à 41,5 annuités à l’horizon 2020 s’appliquerait à tous les régimes de retraite de manière coordonnée et progressive.

Concernant le recul de l’âge de départ à la retraite, si cette disposition ne s’appliquera qu’à partir du 1er janvier 2017, elle impactera notre régime spécial faisant passer l’âge d’ouverture des droits de 55 à 57 ans (50 à 52 ans pour les ADC).

De ce fait, l’âge pivot permettant d’annuler la décote et de faire bénéficier aux cheminots d’une retraite à taux plein, pourrait passer à 59,5 (54,5 ans pour les ADC) ! Ce serait un recul sans précédent, inacceptable !

De plus, l’évolution du taux de cotisation salariale de 7,85% à 10,55% pour la Fonction Publique, pourrait être déclinée dans les régimes spéciaux.

Cette mesure s’apparente à une double peine visant aussi à s’attaquer au pouvoir d’achat des salariés.

L’action nationale interprofessionnelle unitaire du 24 juin prochain prend donc une dimension fondamentale.

La réussite de cette nouvelle étape de lutte est primordiale. La mobilisation sera scrutée attentivement par le Gouvernement.

Rien n’est joué ! Le choix de la période estivale et le calendrier serré mis en oeuvre démontrent que le Gouvernement n’est pas serein !

Le Secteur Fédéral des Cheminots CGT de la Région de Lyon appelle donc les cheminots à agir résolument par la grève le 24 juin, et à participer massivement aux manifestations.

Un préavis de grève unitaire CGT, UNSA, SUD-Rail, CFDT couvre la période du 23 juin 2010 à 20h00 au 25 juin 2010 08h00.

MANIFESTATIONS
o LYON : Départ à 10H30 de la Manufacture de tabac
o SAINT ETIENNE : Départ 10H15 de la Gare de CHATEAUCREUX
o ROANNE : Départ 10H15 devant le Sécurité Sociale
o VALENCE : Départ à 14H00 du Champ de Mars
o MONTELIMAR : Départ à 14H00 du Théâtre
o ANNONAY : Départ à 14H00 devant l’Usine FAYA
o AUBENAS : Départ à 15H00 du Champ de Mars
o PRIVAS : Départ à 10H30 de la Préfecture
o LE CHEYLARD : Départ à 10H00 de la Mairie
o BOURGOIN : Départ à 10H00 Parking DIEDERICH
o LA TOUR DU PIN : Départ à 10H00 Place des Halles
o VIENNE : Départ à 10H00 du Champ de Mars
o ROUSSILLON : Départ à 10H00 Place de la République
o BOUR EN BRESSE : Départ à 14H30 Champ de Foire.

9 juin 2010

RETRAITES : RDV 2010


CHEMINOTS, ON VOUS MENT !!!
NOUS SOMMES TOUS CONCERNES!!!

Alors que le Gouvernement dévoilera son projet de loi sur la prochaine réforme des retraites vers le 16 juin, qu’une nouvelle action interprofessionnelle unitaire se profile le 24 juin prochain et que plus de 68% des Français rejettent les mesures régressives envisagées, les cheminots doivent se mobiliser plus fort et plus nombreux.

Les cheminots concernés car citoyens !!!
L'avnir des retraites est avant tout un choix de société.

De ce point de vue, le patronat, depuis 1945 et la généralisation du droit à la retraite, attaque inlassablement l’âge de départ en retraite sous couvert d’allongement de la durée de vie.
Pour la CGT, c’est une singulière conception des progrès de civilisation, surtout lorsque l’on sait qu’avec les gains d’espérance de vie, le temps consacré à la retraite n’a pas cessé de s’allonger sans remettre en cause la capacité de croissance du pays.

Pour le Gouvernement et le patronat, la retraite doit redevenir l’antichambre de lamort, alors que, pour la CGT, elle doit être une nouvelle étape de la vie.

De plus, reculer l’âge de départ en retraite alors que nous connaissons une période de chômage de masse avec plus de 4 millions de chômeurs, c’est concrètement priver d’emplois des millions de jeunes. Bel avenir pour nos enfants !

Dans le même temps et alors qu’en moyenne les salariés sont « sortis » des entreprises à 58 ans et 9 mois, reculer l’âge de la retraite, c’est abaisser le niveau des pensions et appauvrir significativement les retraités.

Mais, l’orientation de fond qui guide le Gouvernement et le patronat dans cette mission de démolition sociale depuis 1993, 2003 et 2007, c’est que le système de retraite en France fonctionne sur la base de la solidarité actifs/retraités et que des milliers de milliards d’euros échappent totalement aux marchés et à la spéculation.

Pour les chantres du libéralisme, c’est insupportable et ils n’ont de cesse d’affaiblir et de décrédibiliser le système actuel par répartition, pour orienter les salariés vers la capitalisation et les fonds de pensions.

Choix suicidaires pour les salariés, quand on connaît ce qui est arrivé aux retraités américains qui ont tout perdu après les scandales d’ENRON et de WORLCOM.

Il n'y a pas assez d'argent pour les retraites ?
FAUX !!!

Le Gouvernement, surfant sur la peur et le catastrophisme, martèle que l’on ne peut pas faire autrement que de demander des sacrifices aux salariés.

Pourtant, même en prenant les chiffres de M. FILLON, le financement du système est tout à fait possible et l’on pourrait même trouver des ressources pour améliorer celui-ci dès maintenant.

Ainsi, on nous parle d’un besoin de 100 milliards d’euros d’ici 2050, soit 2,5 milliards par an, alors que dans le même temps, le Gouvernement fait 5 milliards de cadeaux fiscaux divers et variés chaque année au Patronat.

De plus, comme les salaires, en faisant contribuer les stock-options, les bonus, l’intéressement ou la participation, la Cour des Comptes a calculé un apport de 9 à 10 milliards d’euros pour les retraites.

Et cela sans parler des sociétés non financières qui ont distribué 83 milliards d’euros de dividendes à leurs actionnaires en 2008 et du fait qu’en créant 1 million d’emplois, on dégagerait 5 milliards d’euros pour les retraites.

Pour la CGT, c’est d’une autre répartition des richesses, d’une autre politique de l’emploi et des salaires dont nous avons besoin. Nous sommes bien face à un choix de civilisation.

Les cheminots sont concernés car le régime spécial de la SNCF ne sera pas épargné !

Si pour les cheminots SNCF contractuels (PS25) qui sont au Régime Général, l’attaque sur leur retraite ne fait pas de doute, pour les cheminots au cadre permanent couverts par le Régime Spécial, le Gouvernement et la Direction SNCF tentent d’expliquer que ces derniers ne seraient pas concernés.

Ce procédé malhonnête, déjà utilisé lors de la réforme FILLON de 2003, vise à démobiliser les cheminots et à opposer et diviser les salariés du privé et du public.

Le « Temps Réel » de la Direction SNCF, paru peu de temps avant la journée d’action du 27 mai dernier, relayé par les médias, contribue à cette démarche mensongère.

Ainsi, l’article 12 du décret sur le règlement des retraites du Régime Spécial, suite à la réforme de 2007 que la CGT a combattue, a instauré un principe automatique d’allongement de la durée de cotisation si des mesures législatives sont prises sur le régime de la Fonction Publique.

De plus, il est évident qu’un recul de l’âge de départ à 63 ans dans le Régime Général stigmatiserait les cheminots et pourrait s’appliquer à tout moment au Régime Spécial des cheminots avec un âge de départ repoussé à 58 ans (53 pour les ADC).

De fait, l’âge pivot annulant l’effet de la décote passerait progressivement à 60.5 ans (55.5 ans pour les ADC).

Oui, les cheminots seront impactés par la future réforme. Ils sont donc légitimes à se mobiliser.

Le Gouvernement n’est pas serein. Il a choisi le passage en force et la période estivale pour faire passer une nouvelle réforme de régression sociale.
Les 23 mars et 27 mai ont été des mobilisations importantes et de sérieux avertissements au Gouvernement, mais il y a urgence à élever le rapport de forces.
L’heure n’est plus à « en garder sous la semelle », mais à l’action, à la lutte.

La journée de mobilisation du 24 juin et les initiatives revendicatives de l’été, nécessitent l’engagement de chacune et chacun.

La Fédération CGT des Cheminots va prendre les dispositions nécessaires pour créer les conditions unitaires et multiplier les initiatives avant, pendant et après l’été, pour préserver et améliorer le système de retraite en France et le Régime Spécial des cheminots.

ENSEMBLES EXIGONS :

 Le droit à la retraite à 55 ans (50 ans pour les agents de conduite),
 Le maintien du calcul de la pension sur les 6 derniers mois de salaire,
 L’arrêt de l’allongement de la durée de cotisation,
 La suppression du principe de la décote,
 Le retour à la péréquation des pensions sur les salaires.

20 mai 2010

PREAVIS DE GREVE


FEDERATIONS SYNDICALES DES CHEMINOTS
CGT – UNSA – SUD-Rai l - CFDT

Pour nos retraites, l’emploi,
le pouvoir d’achat,le Service Public,
agissons massivement !

Les Fédérations CGT – UNSA ‐ SUD‐Rail ‐ CFDT des cheminots, réunies en interfédérale le 17 Mai 2010, s’opposent aux annonces gouvernementales concernant l’avenir des retraites.

Ainsi, elles appellent les cheminots à se mobiliser le jeudi 27 Mai 2010, dans le cadre de l’action unitaire interprofessionnelle à l’appel de CGT‐ CFDT‐ FSU‐ UNSA‐ Solidaires.

Le «sommet social» du 10 Mai dernier, convoqué par le Président de la République, n’a apporté aucune réponse concrète sur les questions de l’emploi, des salaires, des conditions de travail, des politiques publiques et de l’avenir des retraites.

La situation socio‐économique s’est fortement dégradée ces derniers mois en France et en Europe, dans ce contexte de crise, l’optimisme affiché par l’Elysée est une véritable provocation vis‐à‐vis des salariés et des populations.
Les banques et les marchés financiers, sauvés hier par l’intervention publique, spéculent aujourd’hui sur la capacité des Etats à rembourser leur dette publique et à diminuer fortement leurs dépenses sociales.

En effet, les plans de rigueur et d’austérité imposés par les marchés financiers, en Grèce, en Espagne, au Portugal et demain en France, visent à faire payer aux salariés la facture.

En France, la dégradation de l’emploi qui sévit depuis plusieurs années, la baisse du pouvoir d’achat, la casse des Services Publics et son lot de restructurations/réorganisations, installent dans notre pays une insécurité sociale pour l’avenir.

La réforme en cours contre le système de retraites par répartition et les propositions du gouvernement contenues dans le document d’orientation sont largement inspirées par le MEDEF.
L’allongement de la durée de cotisation et le report de l’âge légal de départ à la retraite sont les seules réponses apportées pour le financement des retraites. C’est inacceptable !!
A la SNCF, au nom de la sacro sainte rentabilité financière, la Direction de la SNCF, participe aussi à cette stratégie.
Les milliers d’emplois à statut supprimés ces dernières années, la faiblesse du pouvoir d’achat des cheminots, les incessantes restructurations/réorganisations qui visent à l’éclatement de l’entreprise publique SNCF, sont autant de coups portés au financement du régime spécial de retraite des cheminots.

C’est pourquoi, en appui de nombreuses mobilisations, les Fédérations Syndicales de Cheminots, exigent régulièrement une véritable politique de l’emploi devant répondre aux besoins du Service Public ferroviaire, à l’amélioration des conditions de vie et de travail des cheminots.
La revalorisation du pouvoir d’achat, des salaires et pensions et un véritable développement de l’emploi à statut dans l’entreprise intégrée SNCF participent au financement du régime spécial de protection sociale des cheminots.

Les Fédérations Syndicales CGT‐UNSA‐SUD‐Rail‐CFDT réaffirment leur attachement au régime spécial descheminots, au maintien de l’ouverture des droits à la retraite à 55 ans (50 ans pour les ADC) et du calcul des pensions sur le traitement des 6 derniers mois. Elles réitèrent leur opposition à l’abaissement du niveau des pensions, à l’allongement de la durée de cotisation et à tout report de l’âge à la retraite.
Elles exigent le retour à la péréquation des pensions sur les salaires et la suppression de la décote.

Les Fédérations Syndicales CGT – UNSA – SUD-Rail – CFDT appellentl’ensemble des cheminots à agir par la grève le 27 Mai 2010 et à participer massivement aux manifestations prévues dans les départements et les régions.

Un préavis de grève national unitaire a été déposé pour la période du 26 Mai 2010 à 20H00 au 28 Mai 2010 à 08H00, couvrant l’ensemble du personnel de la SNCF.

19 avril 2010

Au 13ème jour de grève : RESPONSABILITE, DEMOCRATIE, LUCIDITE ou ATTENTION AUX PROVOCATIONS ET AUX MANIPULATIONS

Cela fait désormais 13 jours que les agents de conduite, les contrôleurs et les agents de l’activité Fret sont dans une grève reconductible à l’appel de la CGT.
Hasard ou coalition de fortune, c’est le moment qu’ont choisi le Gouvernement, le Président de la SNCF et SUD-Rail pour réapparaître et tenter de faire pression, chacun à leur façon, sur les Assemblées Générales de Cheminots.
ALERTE VIGILANCE !Depuis ce week-end, LES MINISTRES DU GOUVERNEMENT étonnamment muets depuis le début du conflit à la SNCF, ont appelé sans scrupules les cheminots à la reprise du travail.
La paralysie de l’espace aérien national a été l’occasion de fustiger les cheminots et de leur faire porter la responsabilité de l’enlisement de la grève à la SNCF.
En soutenant la posture politique de Guillaume PEPY, de ne pas négocier pendant la grève, le Gouvernement est coresponsable de cette situation.
Il est coupable du retard pris pour se mettre autour de la table.
Dans le même temps, LE PRESIDENT DE LA SNCF a fait une réapparition ce matin sur Europe 1, pour endosser un costume de défenseur de l’intérêt général et de la solidarité, en fustigeant les cheminots en grève malgré le blocage aérien.
Cette provocation cache mal sa responsabilité dans la grève et sa durée.
Il semblerait que le Président de la SNCF ait du mal à avaler les discussions/négociations et les engagements qu’il a dû concéder aux grévistes dans les régions !
Ces interventions méprisantes et provocatrices déferlent au moment où la FEDERATION SUD-RAIL aux abois essaie par tous les moyens d’apparaître dans un conflit qu’elle a déserté dans la quasi-totalité des régions depuis le 06 avril 2010, notamment dans ses bastions comme Paris St Lazare, Thionville ou encore Paris Est où SUD a même appelé à reprendre le travail.
Et pourtant, dans beaucoup d’Assemblées Générales, souvent par la voix de cheminots non grévistes jusqu’à ce jour, SUD-Rail tente de persuader d’un renforcement de l’action, jusqu’à fabriquer de faux appels communs CGT-SUD à poursuivre la grève.
Cette éruption de provocations, surenchères, désinformations, manipulations coïncide avec l’avancée de discussions régionales obtenues par le rapport de forces construit par la seule CGT.
Les uns comme les autres intriguent pour que n’aboutissent pas les discussions/négociations en cours ou tentent de les minorer.
Les discussions/négociations, obtenues sous la pression de la mobilisation et en cours depuis jeudi dernier dans les régions, se sont poursuivies tout le week-end. Le produit de ces rencontres a été, est et sera soumis partout à l’analyse et à l’appréciation des Assemblées Générales représentatives des cheminots en grève.
Les cheminots, avec l’extrême lucidité et la sérieuse responsabilité dont ils font preuve depuis le début de l’action, ont d’ores et déjà pu prendre la mesure des engagements sur l’emploi, les restructurations, les conditions de travail arrachés dans certaines régions et ont décidé de suspendre le mouvement.
LA FEDERATION CGT DES CHEMINOTS a pris acte des décisions prises démocratiquement en Assemblées Générales.
Au-delà des suspensions déjà votées à Marseille et à Clermont Ferrand, d’autres sites ont apprécié le résultat des négociations et suspendu le mouvement.
C’est le cas sur la région de Montpellier, de Rennes, au Havre, à Caen, à Amiens et à Paris Est, aux ADC à Vierzon, Les Aubrais, Perrigny ou encore aux ASCT à Metz, Paris Austerlitz et Limoges.
D’autres décisions devraient suivre dans ce sens dans les heures à venir.
Dans d’autres régions où les Assemblées Générales ont pour le moment reconduit l’action, les discussions se poursuivent dans l’objectif d’obtenir des engagements plus précis à soumettre aux Assemblées Générales qui se tiendront demain dans la journée.
En responsabilité, la CGT prolonge son engagement dans les discussions avec les Directions pour faire avancer les revendications des cheminots.
C’est cette démarche responsable qui a déjà conduit, selon les premiers éléments en notre possession, 97 cheminots dont plusieurs cadres de l’entreprise à rejoindre la CGT ces derniers jours comme à Marseille, Montpellier, Paris Est, Clermont-Ferrand, Reims, Paris Sud-Est, Lyon… pour renforcer le syndicalisme de propositions, d’actions et de négociations.

Montreuil, le 19 avril 2010 - 20h30

LES CHEMINOTS LYONNAIS NE DESARMENT PAS !!!!

A lire impérativement !!!!!!

17 avril 2010

Au 10ème jour de grève...LA MOBILISATION DES CHEMINOTS OBLIGE LA SNCF A FAIRE DES ANNONCES

Alors que la Direction SNCF, pariait sur 48h de conflit en méprisant, stigmatisant les cheminots qui s’engageaient dans l’action et en adoptant une posture refusant tout dialogue, c’est à l’aube du 10e jour de grève qu’elle est contrainte d’ouvrir des discussions dans la plupart des régions concernées par le conflit.
De ce fait, les usagers, qui supportent au quotidien les dysfonctionnements de la SNCF liés aux orientations de la Direction et du Gouvernement, subissent depuis le début du conflit l’incompréhensible intransigeance du Président de la SNCF et ce, avec l’aval de l’Elysée.
L’avenir du Service Public SNCF, du Fret ferroviaire comme réponse aux enjeux environnementaux, des moyens humains et les questions sociales, sont au coeur des revendications exprimées par les cheminots en grève.
Oui, c’est de plus de Services Publics que les populations ont besoin et la SNCF se doit de réorienter sa stratégie en répondant aux besoins de transport de la Nation, et non aux lois du marché et du business.
C’est le sens des exigences des grévistes ! Depuis hier soir, les Directions Régionales SNCF, avec mandat national, organisent des cycles de discussions avec les organisations syndicales en grève et apportent des engagements en termes d’emplois, de conditions de travail, d’organisation de la production…
Encore insuffisantes sur le contenu dans nombre de régions, ces négociations territoriales, qui se poursuivent, sont à mettre à l’actif du rapport de forces qui s’exprime toujours. Ainsi, la mobilisation reste importante dans certaines régions :
72% d’ASCT et 75% d’ADC en grève à Limoges, 75% d’ASCT et 88% d’ADC à Toulouse, 66% d’ASCT et 52% d’ADC à Bordeaux, 77% d’ASCT et 60% d’ADC à Lyon, 76% d’ASCT et 60% d’ADC à Montpellier, 59% d’ASCT et 53% d’ADC à Dijon, 65% d’ASCT et 61% d’ADC à Rouen, 68% de grévistes à la Direction Fret Atlantique,…
Ces discussions régionales, loin de répondre à l’exigence constante de la CGT pour de véritables négociations nationales sur les dossiers structurant de l’entreprise SNCF, constituent pourtant, au regard du rapport de forces national, des points d’appui non négligeables.
La Fédération CGT des cheminots engage la Direction SNCF à être conséquente et efficace dans les discussions, afin de permettre un déblocage de la situation conflictuelle.
Dans le cas contraire, elle assumerait la pleine responsabilité de la poursuite de la grève. Dans tous les cas, ce sont les cheminots grévistes en Assemblées Générales représentatives qui, après avoir débattu, apprécieront le résultat des discussions/négociations et décideront de la suite du conflit.
La Fédération CGT des cheminots, ses militants et les cheminots, observent la réapparition de SUD-Rail dans certains chantiers et dans les Assemblées Générales, pour tenter d’influencer les décisions en arguant d’un renforcement de l’action, alors que la réalité ne révèle tout juste qu’un frémissement dans ses bastions, comme à Paris St Lazare avec moins de 8% de grévistes.

Montreuil, le 16 avril 2010 – 19h45

16 avril 2010

Au 9e jour de grève…La direction SNCF contrainte d'entrouvrir des discussions !!!

Malgré les résultats d’un sondage confidentiel commandé par la SNCF qui exprime la volonté de plus de 65% des usagers de voir aboutir des négociations, la Direction campe toujours sur ses positions, en refusant l’ouverture de négociations nationales.

Pour autant, responsable de cette situation de blocage, la Direction SNCF est contrainte d’engager un processus de discussions dans certaines régions fortement impactées par la grève.

Toutefois, coincée par sa posture irresponsable « pas de prime à la grève », les premières annonces sont encore très loin des attentes et des exigences exprimées.

Cette situation a d’ailleurs conduit l’ensemble des Assemblées Générales de grévistes à reconduire le mouvement ce jour.

En responsabilité, la Fédération CGT des Cheminots et ses militants, travaillent, malgré les difficultés, à des initiatives revendicatives sur le territoire demain pour peser sur l’entreprise et obtenir des engagements prenant en compte les légitimes revendications des cheminots en grève.

Pour tenter de masquer son absence dans l’action engagée par les cheminots depuis 9 jours, ses manoeuvres pour les démobiliser dans la plupart des régions, la Fédération SUD.Rail sort de son inertie.

Les cheminots ne sont pas dupes !

SUD.Rail manie l’art de la manipulation et de la désinformation en annonçant soudainement la multiplicationde débrayages.
Sauf que dans la plupart des régions où elle est influente, SUD.Rail n’appelle pas ses forces à
s’engager.

Malgré ce contexte, la mobilisation reste forte dans certaines régions :
66% ASCT et 77% ADCen grève à Limoges, 75% ASCT et 80% ADC à Toulouse, 52% ASCT et 49% ADC à Bordeaux,78% ASCT et 62% ADC à Lyon, 80% ASCT et 60% ADC à Montpellier, 77% ASCT et 46% ADC à Marseille, 69% ASCT et 53% ADC à Dijon, 49% ASCT et 54% ADC à Paris Sud Est, 64% ASCT et 60% ADC à Rouen, 52% ASCT et 52% ADC à Clermont Ferrand, 38% d’ADC à Reims, 56% d’ADC à Tours, 39% d’ADC à Chambéry…

Guillaume PEPY doit se comporter comme un Président responsable d’une entreprise publique de Service Public qui doit être, de ce fait, exemplaire en matière de dialogue social.

En ce sens, la Direction SNCF doit donner les mandats clairs aux Directions Régionales pour que s’engagent partout, et au plus vite, de réelles discussions permettant d’acter des avancées avec un calendrier de négociations.
Dans le cas contraire, elle porterait la responsabilité du pourrissement du conflit social en cours.

La Fédération CGT des Cheminots appelle ses organisations à exiger des engagements des Directions Régionales SNCF et à faire partager aux cheminots les résultats des échanges et la réalité du rapport de force national.

Ainsi, comme elles le font depuis 10 jours, les Assemblées Générales de grévistes représentatives doivent apprécier lucidement la situation, débattre et décider démocratiquement des suites à donner au mouvement.

Pour autant, la CGT n’entend pas en rabattre sur son exigence de négociations nationales et considère que la Direction SNCF, par sa posture inacceptable, a marqué durablement les relations sociales à la SNCF.


Montreuil, le 15 avril 2010 à 22h55

15 avril 2010

TOUS SOLIDAIRES !!!!!!!!!


Cela fait 9 jours que nos collègues conducteurs, contrôleurs et cheminots du fret sont en conflit avec la direction, notamment concernant les restructurations qui touchent notre entreprise.

PEUT-ON LAISSER SES SEULS METIERS DEFENDRE LA CHAINE DE SERVICE DE LA SNCF ?

Bien que cela relève de problèmes à l’échelle nationale, M. Pepy ne veut pas perdre la face, les négociations se feront donc région par région, tout dépendra de notre rapport de force.

PESONS SUR CES NEGOCIATIONS !

METTONS NOUS OU REMETTONS NOUS EN GREVE !

TOUS SOLIDAIRES !

Assemblée Générale le 16 avril 10h30 à Lyon Perrache

Au 8e jour de grève…DES CHEMINOTS LUCIDES FACE A UNE DIRECTION MANOEUVRIERE


Après la lettre provocatrice du DRH de la SNCF, c’est au tour du président Pépy de s’exprimer ce matin sur RMC pour stigmatiser les cheminots grévistes en désinformant la population sur la réalité de la mobilisation et des circulations.
Ainsi, la direction continue de manipuler l’opinion publique. De plus, le président de la SNCF, encouragé en ce sens par l’Elysée, martèle qu’il n’ouvrira pas de négociations nationales dans le cadre de la grève.
Confrontés à l’incohérence des annonces et à la réalité du trafic, les usagers demandent des explications.
Des élus politiques, de plus en plus nombreux, exigent l’ouverture immédiate de négociations.
Depuis le début du conflit, la Fédération CGT des cheminots ne cesse de créer les conditions de la mobilisation sur tout le territoire et d’amplifier le niveau du rapport de forces afin d’imposer à la direction une véritable négociation nationale.
Malgré le déploiement massif de ses militants sur les chantiers, y compris où les autres organisations syndicales sont plus implantées, des obstacles et des difficultés sont apparus.
Au-delà de l’enfumage permanent et de la désinformation ambiante au sommet de la SNCF, le soutien inconditionnel de l’UNSA et la CFDT à la direction, le refus de SUD Rail de mobiliser les cheminots, dans la plupart des régions, notamment dans ses bastions, ont conforté la direction de la SNCF dans son attitude de blocage et son refus de négocier nationalement.
Malgré cette difficulté, la mobilisation reste forte dans certaines régions : 63% ASCT et 62,5% ADC en grève à Limoges, 75% ASCT et 80,5% ADC à Toulouse, 50% ASCT et 47,6% à Bordeaux, 80% ASCT et 65% ADC à Lyon, 73% ASCT et 68% ADC à Montpellier, 77% ASCT et 44% ADC à Marseille, 53% ASCT et 51% ADC à Dijon, 45% ASCT et 43% ADC à Paris Sud Est, 69% ASCT et 66% ADC à Rouen, 50% ASCT et 52% ADC à Clermont Ferrand, 42% d’ADC à Reims, 51% d’ADC à Tours, 44% d’ADC à Chambéry…
La direction doit revenir à la raison et ouvrir des négociations sur la base des revendications.
D’ailleurs, certaines directions régionales SNCF annoncent des rencontres à ce niveau qui restent à concrétiser.
Pour la fédération CGT, ces discussions doivent s’ouvrir dans toutes les régions et se traduire par des engagements de la direction allant dans le sens des exigences des cheminots.
D’autre part, la Fédération CGT des cheminots a signifié par courrier ce jour, à la direction de la SNCF que la rencontre prévue le 21 avril au plan national doit avoir un contenu intégrant les revendications qui motivent l’action.
L’heure n’est plus à tergiverser. Le temps est venu de négocier !
La Fédération CGT des cheminots appelle ses militants et syndicats à poursuivre la mobilisation afin de contraindre la direction de la SNCF à sortir de cette posture qui exacerbe le mécontentement des cheminots et pénalise les usagers.
Montreuil, le 14 avril – 22h45

14 avril 2010

Au 7ème jour de grève : DES CHEMINOTS MOBILISES ET DETERMINES !!!


La lettre commise par le DRH de la SNCF en réponse à la forte mobilisation notamment au Fret, à la Traction et aux Trains a été vécue comme une provocation inacceptable par l’ensemble des cheminots.
Dans le conflit majeur que nous vivons, s’attaquer au statut des cheminots, prôner l’ouverture à la concurrence du transport de voyageurs ou parler de l’emploi et de la vie des cheminots comme une simple équation à résoudre relèvent d’une attitude indigne que la Fédération CGT des cheminots condamne vivement.
La réponse à la Direction ne s’est pas faite attendre, hier ce sont les cheminots en grève de la région lyonnaise qui ont envahi le siège de la DFSE, à Périgueux, les cheminots ont interpellé leurs dirigeants locaux, aujourd’hui en Normandie, ce sont les agents des ateliers de Quatre Mares qui se sont inscrits spontanément dans l’action.
Les agents du Matériel des ateliers de Romilly ou de l’Ourcq se sont massivement rassemblés pour interpeller leurs directions, pour exiger l’ouverture immédiate de négociations.
La posture de la Direction de la SNCF est significative à bien des égards, refuser de reconnaître le droit constitutionnel de faire grève, tourner le dos aux exigences revendicatives et jouer avec le sort des usagers ne sont pas des attitudes responsables.
Les dirigeants d’une entreprise publique de Service Public se doivent d’être exemplaires en matière de dialogue social, garants des textes républicains et honnêtes vis-à-vis de la Nation et des populations.
Cette stratégie utilisée par la Direction de la SNCF sera lourde de conséquences si elle persiste dans ce sens.
La mobilisation ne s’est pas affaiblie, bien au contraire comme en témoignent les chiffres que nous relevons en ce septième jour de grève : 41% d’ADC en grève à Reims, 60% d’ADC et 75% d’ASCT à Rouen, 74% d’ADC et 64% d’ACST à Limoges, 81% d’ADC et 75% d’ASCT à Toulouse, 50% d’ADC et 49% d’ASCT à Clermont Ferrand, 54% d’ADC et 64% d’ASCT à Dijon, 60% d’ADC et 83% d’ASCT à Lyon, 47% d’ADC et 50% d’ASCT à Bordeaux, 65% d’ADC et 73% d’ASCT à Montpellier, 46% d’ADC à Tours, 38% d’ADC au voyageurs, 58% au fret et 50% d’ASCT pour PSE, 43% d’ADC à Nantes, sur la DFN 43% des ADC sont dans l’action et 32% des ADC du Fret à Rennes…
Après avoir tenté de minimiser les effets de la grève sur les circulations, la Direction est obligée aujourd’hui dans la presse nationale (Le Parisien) de faire son « Mea Culpa » et de reconnaître qu’elle est dans l’incapacité de réaliser les trafics annoncés.
De même, le chiffre de grévistes donné aux médias par la Direction de la SNCF confirme que la mobilisation ne faiblie pas sur le plan national.
Par un déploiement sur tout le territoire national, la Fédération CGT des cheminots et ses militants appellent les cheminots à donner de l’ampleur à ce mouvement national par le dépôt de DII dans les ECT, les Dépôts ou les EIC, par l’organisation d’initiatives locales ou régionales dans toutes les fonctions interpellant les Directions SNCF mais aussi les élus et les citoyens.
Comme le fait la Fédération CGT des cheminots, tous les cheminots sont légitimes pour apostropher le gouvernement et la Direction de l’entreprise afin que s’ouvrent dans les plus brefs délais des négociations à partir de nos revendications sur l’emploi, l’avenir de Fret SNCF, l’organisation de la production et les salaires.
La Fédération CGT des cheminots appelle les cheminots à poursuivre et amplifier la mobilisation pour exiger de la Direction de la SNCF l’ouverture de négociations portant sur les revendications à l’origine de ce conflit.
Il est de l’intérêt de tous que la Direction soit aussi lucide et responsable que peuvent l’être les cheminots en grève.

9 avril 2010

AUX CHEMINOTS EN LUTTE !!!!!


L’assemblée générale des cheminots grévistes Perrache, Part Dieu s’est tenue ce matin à 11h.

Nous avons échangé sur les suites à donner au mouvement. Tous les points ont été discutés et notamment le niveau de mobilisation sur les différents chantiers de l’établissement.

A l’issue des débats, l’assemblée générale a voté la reprise du travail.

Face au mépris de la direction devant le mécontentement des cheminots, nous devons rester mobilisés sur les revendications suivantes :


les emplois
les restructurations
les salaires
le fret


IL FAUT SE PREPARER DES MAINTENANT AUX PROCHAINES ACTIONS EN DETAILLANT ENCORE PLUS NOS CAHIERS REVENDICATIFS, EN CONVAINCANT
ET EN MOTIVANT NOS COLLEGUES
.

RDV 11H30 LUNDI 12 avril 2010
Devant la Direction Fret Sud Est,
bat le Plaza, rue de la villette 3ème