QUAND LE PRESIDENT DE LA SNCF.......PREND EN OTAGE LES USAGERS !!!
Après 2 réorganisations de Fret SNCF successives qui ont supprimé en 4 ans 8 000 emplois, 250 gares, 4 triages, la moitié des agences commerciales…, la SNCF ne transporte aujourd’hui plus que 40 milliards de tonnes/km contre 48 en 2003.
Avec cette politique, la part modale du ferroviaire dans le marché des transports de marchandises est passée de 20,6% en 2000 à 12% aujourd’hui !
Avec cette politique, la part modale du ferroviaire dans le marché des transports de marchandises est passée de 20,6% en 2000 à 12% aujourd’hui !
Cette stratégie industrielle consiste à prioriser les trafics rentables et à livrer, clés en mains, les autres trafics marchandises à la concurrence avec l’accord du gouvernement.
Ainsi c’est l’équivalent d’1,4 million de camions qui a été transféré sur la route en 4 ans.
Cette politique n’a plus de limite puisque nous assistons maintenant au transfert sur la route de transport de matières dangereuses comme certains trafics de gaz. On passe donc du développement durable au développement rentable.
Ainsi c’est l’équivalent d’1,4 million de camions qui a été transféré sur la route en 4 ans.
Cette politique n’a plus de limite puisque nous assistons maintenant au transfert sur la route de transport de matières dangereuses comme certains trafics de gaz. On passe donc du développement durable au développement rentable.
C’est un contre sens social, économique et environnemental eu égard à la responsabilité sociétale d’une grande entreprise publique comme la SNCF après les conclusions et les attentes citoyennes du « Grenelle de l’Environnement ». Des ONG et des syndicats de salariés se sont exprimés pour dénoncer cette politique et alerter l’opinion publique.
Cette gestion uniquement basée sur la rentabilité financière se fait au détriment des populations. En effet, des milliers de PME et de TPE seraient privées d’un accès de proximité au rail et de nombreux territoires ne seront plus desservis par le trafic de marchandises ferré. Ces choix sont inacceptables, contraires à l’aménagement du territoire et au concept du développement durable.
Le gouvernement doit assumer ses propres responsabilités en investissant dans les infrastructures ferroviaires et en subventionnant les trafics « dits déficitaires » mais rentables et utiles socialement. « Passage en force » plutôt que « dialogue social » a Direction de la SNCF tombe le « masque »…. Alors que l’ensemble des organisations syndicales se préparait avec des propositions à une ultime négociation le 29 mai 2008 sur l’avenir de l’activité FRET de la SNCF, le Président de la SNCF décide unilatéralement de rompre les négociations et d’ouvrir la porte à un conflit social important.
Par ce geste irrespectueux pour les cheminots, leurs représentants et pour vos conditions de transport avec les conséquences que cette décision entraîne, il engage le bras de fer avec les organisations syndicales.
Un seul objectif …. Aller au bout de sa logique industrielle et sociale, seul contre tous, quels que soient les avis du personnel, des syndicats, des collectivités publiques ou des ONG.
FRET SNCF : laboratoire du démantèlement du Service Public SNCF les conclusions du Grenelle de l’Environnement pointent la nécessité de développer le transport ferroviaire au regard des enjeux environnementaux et sociétaux.
La SNCF, entreprise publique historique, est implantée sur tout le territoire et dispose d’une gamme d’offres complètes. Les cheminots sont prêts à relever ce défi dès lors que Gouvernement et Direction leur en donnent les moyens.
Avec le concept d’une branche Fret indépendante, c’est tout le contraire qui est proposé par la direction. Cette stratégie vise à démanteler la SNCF en créant des entités autonomes voire concurrentes entre elles. En isolant le Fret du reste de la SNCF, c’est la solidarité économique des différents trafics qui sera de fait remise en cause avec des conséquences sur le prix des billets de voyageurs (Transilien, TER, Grandes Lignes) et sur le maillage du réseau qui permet aujourd’hui d’irriguer tout le territoire. Pour les cheminots, c’est l’instauration de plusieurs réglementations du travail et de dispositions statutaires différentes. La direction prépare les futures filialisations voire privatisations.
Prochaine étape : les activités voyageurs et les usagers
Dans le cadre des politiques libérales décidées par Bruxelles et le Gouvernement qui poussent à l’ouverture à la concurrence des trafics voyageurs en 2010, la Direction SNCF a l’intention de transposer sa stratégie du transport de marchandises au transport de « voyageurs ».
Ainsi, les mêmes orientations seront appliquées avec les mêmes conséquences…mais:
C’EST L’USAGER qui en subira DIRECTEMENT les conséquences.
Développement des prix de marché sur l’ensemble des trains… « Partez quand vous voulez mais payez plus cher » ;
Fermeture de lignes ou suppression de trains s’ils sont jugés non rentables ;
Baisse de la qualité de service par suppression de moyens humains ou matériels…vous le constatez déjà tous les jours ;
Détérioration de la sécurité et de la sûreté dans les trains et les gares pour économiser sur les coûts de production.
Déjà au fur et à mesure des différentes restructurations, vos conditions de transport se
sont dégradées ces dernières années (suppressions de trains, retards, trains en
mauvais état…). Ne laissons pas de nouvelles dégradations se produire.
Cette gestion uniquement basée sur la rentabilité financière se fait au détriment des populations. En effet, des milliers de PME et de TPE seraient privées d’un accès de proximité au rail et de nombreux territoires ne seront plus desservis par le trafic de marchandises ferré. Ces choix sont inacceptables, contraires à l’aménagement du territoire et au concept du développement durable.
Le gouvernement doit assumer ses propres responsabilités en investissant dans les infrastructures ferroviaires et en subventionnant les trafics « dits déficitaires » mais rentables et utiles socialement. « Passage en force » plutôt que « dialogue social » a Direction de la SNCF tombe le « masque »…. Alors que l’ensemble des organisations syndicales se préparait avec des propositions à une ultime négociation le 29 mai 2008 sur l’avenir de l’activité FRET de la SNCF, le Président de la SNCF décide unilatéralement de rompre les négociations et d’ouvrir la porte à un conflit social important.
Par ce geste irrespectueux pour les cheminots, leurs représentants et pour vos conditions de transport avec les conséquences que cette décision entraîne, il engage le bras de fer avec les organisations syndicales.
Un seul objectif …. Aller au bout de sa logique industrielle et sociale, seul contre tous, quels que soient les avis du personnel, des syndicats, des collectivités publiques ou des ONG.
FRET SNCF : laboratoire du démantèlement du Service Public SNCF les conclusions du Grenelle de l’Environnement pointent la nécessité de développer le transport ferroviaire au regard des enjeux environnementaux et sociétaux.
La SNCF, entreprise publique historique, est implantée sur tout le territoire et dispose d’une gamme d’offres complètes. Les cheminots sont prêts à relever ce défi dès lors que Gouvernement et Direction leur en donnent les moyens.
Avec le concept d’une branche Fret indépendante, c’est tout le contraire qui est proposé par la direction. Cette stratégie vise à démanteler la SNCF en créant des entités autonomes voire concurrentes entre elles. En isolant le Fret du reste de la SNCF, c’est la solidarité économique des différents trafics qui sera de fait remise en cause avec des conséquences sur le prix des billets de voyageurs (Transilien, TER, Grandes Lignes) et sur le maillage du réseau qui permet aujourd’hui d’irriguer tout le territoire. Pour les cheminots, c’est l’instauration de plusieurs réglementations du travail et de dispositions statutaires différentes. La direction prépare les futures filialisations voire privatisations.
Prochaine étape : les activités voyageurs et les usagers
Dans le cadre des politiques libérales décidées par Bruxelles et le Gouvernement qui poussent à l’ouverture à la concurrence des trafics voyageurs en 2010, la Direction SNCF a l’intention de transposer sa stratégie du transport de marchandises au transport de « voyageurs ».
Ainsi, les mêmes orientations seront appliquées avec les mêmes conséquences…mais:
C’EST L’USAGER qui en subira DIRECTEMENT les conséquences.
Développement des prix de marché sur l’ensemble des trains… « Partez quand vous voulez mais payez plus cher » ;
Fermeture de lignes ou suppression de trains s’ils sont jugés non rentables ;
Baisse de la qualité de service par suppression de moyens humains ou matériels…vous le constatez déjà tous les jours ;
Détérioration de la sécurité et de la sûreté dans les trains et les gares pour économiser sur les coûts de production.
Déjà au fur et à mesure des différentes restructurations, vos conditions de transport se
sont dégradées ces dernières années (suppressions de trains, retards, trains en
mauvais état…). Ne laissons pas de nouvelles dégradations se produire.
USAGER(E)S,
CHEMINOT(E)S…..
ENSEMBLE
Refusons le diktat de la Direction SNCF
« Rien ne doit se faire sans nous et encore moins contre nous ! »
Montreuil, le 04 juin 2008